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 La ministre de la Culture et de la Francophonie Françoise Remarck accompagné de plusieurs personnalités du monde de l’art et de la culture ivoirien ont pris part, le mercredi 19 avril 2023, au palais de la culture de Treichville à un spectacle en hommage à l’artiste feu Valérie Oka décédée le 8 avril dernier.

La Cérémonie d’hommage organisée par le ministère de la culture et de la francophonie, du Monde des Arts et de la Culture à notre regrettée Oka Kokore Valérie Adjoua dite Valérie Oka. À la Salle Kodjo Ebouclé au Palais de la Culture d’Abidjan.

Quelques hommages

Selon la ministre, Françoise Remarck, nous devons toujours continuer l’œuvre de Valérie Oka « Tout ce que je retiens, c’est qu’on continue de porter son flambeau, on mérite, on a eu cette chance de la rencontrer, on a eu cette chance d’être privilégié, de partager avec elle sa joie de vivre, de partager avec elle ses engagements ses croyances, sa liberté, tout ce qu’on nous devons aujourd’hui c’est continué de son œuvre, elle est riche, elle est internationale. Elle va continuer de vivre à travers chacun d’entre nous Valérie tu peux compter sur nous ont t’aime », a laissé entendre la ministre de la Culture.

Valerie Oka incarnait l’amour de l’art, l’amour de la liberté, l’amour du bien fait,

Plusieurs personnalités ont marqué de leur présence à cette cérémonie d’hommage, dont le ministre Roger Adom, pour lui cette cérémonie représente réellement ce qui était Valérie Oka.  « Un bel hommage, l’amour de l’art, l’amour de la liberté, l’amour du bien fait, Valérie Oka était une femme d’art qui a voulu porter haut l’art dans la culture, elle a porté les traces de notre pays qui a porté haut les flambeaux de notre pays sur le continent Africain, en Europe. Je pense qu’on ne peut dire que merci à la ministre de la Culture et à toute son équipe pour cette belle cérémonie très émouvante qui représente réellement ce qui était Valérie Oka », a indiqué l’ex-ministre des TIC.

Quant à M. Ki Siriki, sculpteur, venu pour la circonstance de Ouagadougou, à cette cérémonie d’hommage n’a pas manqué « En Afrique quand quelqu’un meurt qu’on trouve son bon côté. Valérie elle est très entière, on dit souvent quand elle avec toi elle n’est pas contre toi, elle pour moi une petite sœur toujours disponible. Aujourd’hui je ne sais pas ce que je vais dire, elle est très conciliatrice dans le milieu des arts, Valérie, c’est une personne joviale, gentille, une bienfaitrice, c’était une femme dans tout le sens du thème. Nous venons de perdre une valeur sure dans les arts plastiques dans pas en Côte d’Ivoire, ni en Afrique », a-t-il déclaré.

Qui est cette icône de la culture disparue ?  

Née d’une mère française et d’un père ivoirien, Valérie Oka part en France à l’âge de 8 ans. En 1990. Elle a aujourd’hui 56 ans accomplie, la capricorne Valérie Oka est pour l’art, ce que l’écorce est pour l’arbre. Jamais un pas sans son truc. Elle porte son art avec elle, même dans ses vêtements. Couleur fétiche le noir. Évidemment. « Mon vrai dada, le truc qui fait battre mon cœur, c’est l’art ». Valérie Oka ne le dit pas pour faire plaisir. Il suffit d’un regard, pour voir que cette dame que la nature a si généreusement faite, est ivre d’art. Valérie est une œuvre d’art, en format nature.

Valerie Oka exposé ses œuvres dans plusieurs villes notamment Londres, New York, Paris, Bruxelles, Cologne, Beijing, Johannesburg

D’une humeur joviale et contagieuse, elle est diplômée de l’École d’art graphique de Paris 1 et de la School of visual arts de New-York. Valérie Oka. Elle a exposé notamment à Londres, New York, Paris, Bruxelles, Cologne, Beijing, Johannesburg, Cotonou, Dakar…Valérie Oka, Directrice de création, directrice artistique, conseiller institutionnel…, Valérie est une as de la communication sous toutes ses coutures.

Plus récemment, Valérie Oka qui milite pour l’émergence véritable de l’Afrique et donc la Côte d’Ivoire, trouve que la solution dans le capital humain. Aussi, convaincu le développement personnel doit être coaché, elle s’est formée à l’Art-thérapie. L’artiste feu Valérie Oka tire sa révérence le 8 avril 2023 à Abidjan, laisse tout le monde culture, sa famille biologique et professionnelle dans le désarroi. Adieu l’artiste !!!

Biographie

Consultante en communication et professeur d’art contemporain à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle. Elle reçoit le prix de l’Union européenne à la Biennale de Dakar en 2003. En 2003, elle participe au Festival Boulev’art manifestation consacrée aux arts plastiques à Cotonou, au Bénin en 2003 et reçoit cette même année 2003 le grand prix de la Fondation Yehe, en Côte d’Ivoire. En 2006, elle participe à nouveau à la Biennale de Dakar, et se voit décerner cette année-là le prix du meilleur artiste contemporain de l’union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire. D’octobre 2007 à 2011.

Source : linfodrome