La 5e édition du Festiwem, un succès plein
FESTIWEM 5 EDITION
HOMMES DE MEDIAS GARDIENS D’UNE CULTURE DE PAIX

Pari tenu du Commissaire Général du Festiwem, le journaliste Olivier Yro. La cinquième édition du Festival Wè de Marcory s’est déroulée du 15 au 17 aout dernier dans ladite commune au stade Konan Raphael. Placé Cette sous le thème « Culture, Médias et Paix », ce grand rassemblement autour de la culturalité Wè s’est ouvert par un panel au foyer des jeunes de Marcory. Puis les officiels se sont déportés au Wèglo village du festival. Souhaitant la bienvenue, le directeur de cabinet M. Abdoul Dramane a indiqué que le député- maire Aby Raoul, fidèle à sa vision d’une cohésion sociale vraie, encourage toute activité allant dans ce sens. C’est le cas du Festiwem qui se démarque chaque année par sa constance et le suivi de son contenu. Lui emboitant le pas, le representant du ministre gouverneur du district autonome des montagnes, Diallo Tikouai Vincent a exhorté les ressortissants Wè et les autres peuples à s’impliquer dans la réussite de cet évènement qui devient incontournable dans la commune. Au nom du ministre de la culture et de la francophonie le Directeur Régional Abidjan, Traoré Abdouramane a souhaité que chaque édition connaisse un rayonnement et une valorisation croissante des traditions, socle des industries culturelles et créatives.
Ainsi lancé, le festival a laissé cours aux vibrations musicales et danses traditionnelles avec des troupes telles que Aaninka du talentueux Ul Séa, l’artiste Blé Tindé. Dans la soirée ce fut le show Neddy Djerth, l’unique femme du reggae Ivorien, suivi de de celle de la star montante du rap ivoire, Kronos. A noter également une brochette d’artistes du terroir et talents nouveaux venus de la commune. Comme chaque année, le Festiwem a été l’occasion de revisiter la gastronomie Wè. Ce qui a permis de récompenser au concours culinaire, Mlle Kahon qui est repartie avec une gazinière pour avoir proposé la meilleure sauce Zrin. Autre innovation dans cette édition fut le Festiwem Kids au cours duquel les enfants ont découvert le métier de tisserand avec le jeune Inza venu de Korhogo et celui de peintre avec le paysagiste Lezou. Le Festiwem 5 a fermé ses portes le dimanche avec les mots d’encouragement et de motivation de Mme Kouassi Claire 3e adjointe au maire et la bénédiction de Dr Guy Monsioh qui représentait à son plus haut niveau la chefferie Wè. Rendez-vous a été



pris pour l’an prochain pour la 6e édition du Festiwem en 2026.
Cercom FESTIWEM
LE PANEL
Des experts dans leurs domaines respectifs ont échangé avec le public sur l’inspiration que procure la richesse culturelle de ce peuple. Sur cette base, la Révérende Sœur BEBLAI MARIE LAURENCE s’est exprimée sur « La femme dans la culture Wè : place et prépondérance ». La révérende sœur qui a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en missiologie s’est appesantie sur l’éducation que récit la jeune fille Wè. Courage, patience, humilité et discrétion font d’elle la véritable cheffe de famille. Puis, Jean Paul Mehansio (Chorégraphe International) avec : la danse comme axe de préservation culturelle et de résilience d’un peuple. S’appuyant sur son enfance bercée par les pas de danse gymnique de sa défunte mère, son amour pour la danse n’a jamais été aussi vif. Les cérémonies, et autres prestations des Glaés à Bangolo lui sont restées comme des sources d’inspiration solides. Aujourd’hui il parcourt le monde en exprimant sa racine et ses sources issues du peuple Wè. Le dessinateur KAN SOUFFLE. S’exprimant sur les traditions Wè et la créativité cinématographique dont il tire son inspiration, vient de son meilleur ami Somalien Séa durant qui, durant son enfance qui était originaire de l’Ouest et il a tout gardé des souvenirs de lui. Notamment sa visite dans son village où il a appris que toute la culture Wè repose les rites et rituels précieusement gardés. Et c’est cette considération de la culture qui lui a donné la motivation de participer à sa préservation dans ses productions.
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